Actions to take back our urban environment.

J’ai beaucoup apprécié cette exposition du Centre Canadien d’Architecture. Ce centre est un musée dédié à l’architecture comme instigateur de l’environnement de l’homme.  J’ai l’impression que le musée se place aussi comme défenseur et gardien de l’architecture, en sauvegardant leur superbe immeuble, dans notre ville, Montréal, si hétéroclite, et en éduquant les jeunes et citoyens par des expositions pédagogiques.  Fait ironique, le CCA est encerclé par l’autoroute, par la rue René-Lévesque et la rue Sainte-Catherine…le CCA se place en gardien devant le flot d’auto qui passe et qui ordonne un système d’environnement qui favorise la destruction pour faire un système routier pour notre invention polluante.  

En fait, ce centre ne m’était pas inconnu étant donné qu’il faisait parti de mon environnement durant toute mon enfance.  En effet, j’ai habité jusqu’à cette année sur la rue Coursol, entre Atwater et Georges-Vanier, et il était fréquent que je passe devant cet incroyable immeuble et devant le parc adjacent qui attirait mon attention de part ses multiples sculptures.  Ce parc est d’ailleurs un de mes lieux de prédilection pour relaxer et prendre un bain de soleil dans l’herbe, avec vue sur l’autoroute et sur la nature sauvage au bord des tracks de chemin de fer.  Ce parc est un beau défi : installer un espace vert entre deux bretelles d’autoroutes, devant l’immense tronc routier qu’est René-Lévesque.  Ce parc est dédié à l’homme, dédié au piéton.  Ce parc préserve notre identité dans un environnement contrôlé par l’automobile.  Dans nos villes, nous sommes placés, dans nos villes, en otages par la technologie, par les autos, par la mauvaise architecture, par le pétrole.  

Le sujet de l’exposition était délicat à aborder, et la manière qu’elle était monté, sans prétention, avec légèreté, afin que le spectateur choisisse son degré d’intérêt. Mes visites au CCA avec ma mère et avec l’école primaire furent fréquentes.  J’étais donc excité d’aller faire cette visite dans le cadre de mon cours de DART 262.  Après un cours exposé sur les deux présentations, nous étions libre de nous promener dans les galeries, gratuitement !  Les expositions Environnement total – Montréal1965-1975  ACTIONS : comment s’approprier la ville.  Cette dernière expo propose des nouvelles manières de voir les actions quotidiennes dans notre environnement.  Par exemple, des oeuvres qui remettent en question le manque d’espace public, ou le contrôle de la ville par l’auto, ou les lieux oubliés, ou bien la présence de caméras dans la ville.   Fabrication illégale d’une piste cyclable par des citoyens.Des artistes, architectes et penseurs qui proposent des nouveaux moyens de transports, qui proposent de profiter  des fruits des arbres fruitiers présents dans la ville pour faire des marmelades, etc.  Merveilleux.  Une visite inspirante, motivante.   Ce que j’y ai aimé le plus, comme à chacune de mes visites au CCA, c’est le montage de l’exposition.  C’était simple, bien structuré.  Sur les tables, il y avait des feuilles de présentations qui décrivaient les projets sociaux, ou les réflexions.  À coté de certaines descriptions il y avait un cahier qui décrivait plus largement les projets et que le spectateur pouvait manier.  J’ai trouvé cette exposition très pédagogique.  L’information était bien distribuée, bien éclairée et plusieurs personnes pouvaient circuler dans les pièces sans gêner les autres.  Plusieurs des actions réalisés ou des systèmes proposés pour améliorer l’environnement de la ville  sont basés sur des observations que je fait tous les jours dans ma ville.  Une des actions que j’ai bien aimé portait sur la nutrition.  Nous n’avons pas beaucoup dans les alentours d’une ville la présence d’une nature à partir de laquelle on peut se nourrir.  Presque tous les aliments que j’utilise dans mes repas ont été traités, transformés, empaquetés.  Mais qu’est-ce que ce contrôle sur ma nourriture.  Pourquoi il n’y aurait pas plus des parcs, ou de jardins publics desquels je pourrait me nourrir, gratuitement, ou au moins en donnant de mon temps pour les entretenir….ah lala, tant de différentes manières de voir la ville, de visualiser la vie en communauté.  Laquelle est la bonne….aujourd’hui, beucoup de grands centres urbains calquent la méthode de construction d’une ville à la Nord-Américaine, à l’Occidentale….mais on en oublie tellement de besoins de l’homme.

Pour aider à définir la fonction de la vie en société, il est essentiel de commencer par la construction, par la forme d’une ville.  Pour ce faire, il faut penser ce à quoi l’homme à besoin dans son entourage.

Comme affirmé sur son site internet, le CCA se décrit comme un”musée créé avec la conviction que l’architecture est d’intérêt public”.  C’est un “établissement culturel avant-gardiste dont la mission consiste à sensibiliser le public au rôle de l’architecture dans la société, à promouvoir la recherche de haut niveau dans ce domaine et à favoriser l’innovation dans la pratique du design.”  J’aime beaucoup la valeur des actions de ce centre, qui se place comme un lieu pour conscientiser le citoyen à l’importance de son environnement, à l’impact que ce dernier peut avoir sur sa ville.

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Voici une toile que j’ai fait en une soirée pour la galerie d’un ami, j’en suis plutôt content.

Le thème de la toile était de représenter la renaissance…mais ici les couleurs sont jaunies…

Renaissance

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The tales of the humanist, Buckminster Fuller.

Buckminster Fuller is first of all a scientific who loves to create. Most of all he is an idealistic humanist, who believed in the importance of sustainable design accesible for a bigger range of humans…He was born in 1895, and lived almost a century propaging his toughts on humanity and technology.  He left one of his creations in Montreal, the Biosphere, which was buildt for the universal expo in 1967 to represent the United States.  THe biosphere is now an icon of Montreal, with its emplacement on the artificial islands of Sainte-Hélène. Altought I am really interested in Fuller’s humanistic philosophy, I do not admire quite of his works.  I find they lack of an artistic aestethic value.  Nevertheless, I respect his vision of housing with his Dymaxion house, which is a interesting proposition of housing, for a cheap, long-lasting, easy to buildt and universal habitation.

Accordingly with Fuller’s thinking, “Testing hypotheses through trial and error and accepting failure as part of the process.”

This vision of creation relaxes me.  I find it gives positivety to errors, and accepts it as part of the final creation.  We learn from experiences, and bad experiences opens our vision for better.  This is part Fuller’s philosophy which interests me.  

Another part of the lecture I quite appreciated, is to read about Fuller’s vision about the artist :

“According to Fuller, this was because artists had resisted specialization and maintained their inherent ability to think independently, intuitively, and comprehensively, while rigorous education had forced scientists into institutionalized methodology and specialization….”

He really values the artist as an entity of society, as an important figure which can have an influence on the overall interactions of humanity, by the means of creativity.

” Artists are now extraordinarily important to human society.  By keeping their innate endowment of capabilities intact, artists have kept the integrity of childhood alive until we reached the bridge between the arts and sciences.  Their greatest faculty is the ability of the imagination to formulate conceptually.  Suddenly, we realize how important this conceptual ability is.”

 

“mind alone can discover and employ the generalized scientific principles found holding true in every special case experience.”

This sentence just expresses the theme of autodidact learning, and the faith in the human intelligence.Which can explain Fuller’s vision on education and his need of reforming it…:

” In other words, we would really break down all of the conventional ways of approaching school.”

Finally, I did love the range of thinking this scientific put his time in, but I am not in admiration with his actual realisations.

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Snowing !

I am going to work soon, but before :

 

my favorite photographer alive…I would love to travel as he does

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Responsability

I find I needed to explain more my understanding of responsability as a designer.  Responsability is a hard concept to explain. I think that prior to a sense of responsability, is a sense of choice.  We define ourselves as individals by the choices we make in our daily life. So when we take a choice, we must keep in mind this is the way we exist.  Being responsable is being conscient of the impact of our actions.   We define ourselves to others, by the choices we make.  I could chose to wear some nike wear, but I do not want to encourage their actions in the world.  I chose not having a car, because I do not feel the need, and gladly because I do not want to invest money into pollution which .  ( I hate cars. They’re noisy, stinky, ugly ; and most of all violent. They have taken control of our city. As a pedestrian, I have to stop at red lights, to give priority to these grasping cars.    I feel I am obliged to bow in soumission, to admire these hundreds of intoxicating machines which have imposed a new physical order to the city.   I am limited to walk on sidewalks…Parks are gettin’ rare.  Because of roads made for cars, there is no more space for simple nature =…as trees, grass,..you know, the greatness Earth offers us for us to nourish. We have forgotten the roots of our existence and are now slaves for an industry which fuels itself with virtual numbers and profit only to a small circle of meaningful individuals. !! stop enough said, I could go in any other ways.  Control, lets get back to our main subject…which is quite related, because all of  depends of the choice you make, we are all responsable.  I am responsable when I do not buy at Wal Mart, because I do not want to fuel their mafialike actions.

As individuals, we are responsible for ourselves in each choice we make.  Indeed, oneself exists through the actions he poses in reality.  One man exists when he can have an impact on his environment and himself.  As a journalist is responsable when he denounces a political scandal he knows about.  As a designer, you are responsable to chose the values you are communicating to the public world.  You are responsable of your acts, when you chose to work for Esso, or Mobil.   

“More than that, they play an important role in lending traction to the contemporary routines of capital accumulation by articulating these values and tastes to the promotion of ideas and events, services and products.”   

I understand this statement as an affirmation of the power of designers.  What the article explained, was that designers are the link in between the industry and the public ( citizens).  Indeed, the designer is the one that thinks of the appeal, and the material and visual aspect of a “private society”.  I think also that in today’s world, the economic rule is not anymore ” demand creates offer”  but more ” offer creates demand “.  This places the designer in a state of power.  From this state of power, a designer can chose to use his talents for the values he believes in or just accept any work from a boss, and submit to values which are not his for money….but in the end, who will feel the most gratified, who will really work with his hearth.  I would prefer work for projects I believe in.  People will say it is hard to do so…hard, in this world, to be independent and make money while  not working for a big compagny in which I do not believe.  true, it is hard, but that’s what responsability is all about.

At the end, we are all responsable of what happens to us.  I do not believe in fatality.  Yes, things can happen out of our control, but once again, we have to chose how to react to this unpredictible situation.   I find that the hardest thing in life is precisely to assume my choices….in the present time.

I believe in responsability !

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Just woke up from a long dream.

Wow ! Cela fait maintenant deux semaines que je n’ai pas écris sur mon blogue.  Je ne sais pas ce qui c’est passé, c’est comme si le temps c’était arrêté.  La semaine dernière, la motivation et surtout la confiance me manquaient.  Je n’agissait pas avec assez de conviction, et surtout, je fuyais mes travaux scolaires.  C’est en sorte comme si j’avais peur de les affronter.  Et j’avais déjà un bon bagage de facteurs angoissants qui minaient ma volonté d’agir.  Un peu de tout, réflexions répétitives, envahissantes, questions désenchantantes mais je me suis reposé depuis…  J’affronte cette semaine avec un nouveau regard.  Je peux sentir les vagues de printemps venir réveiller mon énergie, qui est restée trop longtemps en hibernation.  Heureusement, grâce à cette énergie momentané, j’ai réussi à réaliser et à remettre un petit livret dont je suis pas mal fier, pour mon cours sur le livre.  

Donc, je ne me suis pas donné le temps de continuer à remplir mon blogue dans les temps.  Ce n’est pourtant pas par manque d’intérêt, au contraire…j’ai vécu un petit de blocage du aux attentes que je me créé envers mi-même…et aussi distrait par une emprise amoureuse, et c’est la vie, il faut vivre avec, je garde la tête haut…..et je me reprends, puisqu’il n’est jamais trop tard.

Pour mon cours d’histoire du design, j’ai lu un article de Matthew Soar parut dans le magazine Cultural Studies en 2002, intitulé

“The First Things First Manifesto and the Politics of Cultural Jamming : Towards a Cultural Economy of Graphic Design and Advertising.”

En gros, ce texte présente l’idée du Manifeste First Things First, et tente de décrire l’importance de la responsabilité du designer graphique dans le travail de communication qu’il réalise.  Ce manifeste, lancé en 1999,  reprend le titre et l’idée d’un mouvement similaire paru en 1964.  Enfin, ce manifeste est une réaction face à la frénésie et l’euphorie de notre société économique de consommation actuelle qui recherche, à mes yeux, le profit et le pouvoir avant la qualité et le bien-être de l’humain.  La crise économique qui afflige aujourd’hui la planète est le résultat d’une surexploitation de cette planète, qui est finalement rendue malade.  L’homme a consommé sans savoir si c’était indispensable, utile, juste parce qu’il avait le pouvoir de le faire….et dans toute cette entreprise, il a oublié que la Terre n’existe pas pour lui, et qu’il lui doit un certain respect.  Terre polluée, mensonge, corruption.  Est-il trop tard, non, je ne le crois pas….!? Il est temps de renouveler nos manières de faire et de penser, repenser aux valeurs que nous véhiculons.  

Le manifeste, s’adressant aux designers, les interpellent pour remettre en question leur pratique actuelle de design et propose de s’éloigner de la soumission à la consommation de masse existante en Amérique du Nord.  Le manifeste encourage au designer de remettre les pendules à l’heure, de repenser au priorités et aux valeurs qu’il projette afin de s’enligner vers la création d’un design plus utile et durable.  Selon ce manifeste,  il importe de démocratiser le moyen de communication qu’est le design pour faire bénéficier de cette richesse à l’éducation positive de l’homme. 

“More than that, they play an important role in lending traction to the contemporary routines of capital accumulation by articulating these values and tastes to the promotion of ideas and events, services and products.” tiré de l’article en question, page 571 en parlant des designers.

Mes premières réactions émotionnelles et spontanées furent d’abord : ” WOW ! un manifeste encore à notre époque, ça me stimule, ça m’encourage.  D’autres gens pensent comme moi sur la responsabilité du designer au service de l’homme et de sa société. 

Ensuite, je pense mesurer mes paroles.  Étant donné qu’un designer , dans ses débuts, doit travailler pour quelqu’un qui a de l’argent à investir.  Or, il est possible de choisir pour qui l’on travaille.  Je trouverais dur émotionellement de créer pour des valeurs qui ne sont pas les miennes.   

Avant de m’inscrire dans mon programme, je m’amusais souvent à dire que je voulais vite faire de l’argent chez une agence de design avec des grandes compagnies, pour pouvoir enfin ouvrir ma propre boîte qui ne ferait alors que du design de qualité et de bon goût pour des clients dans lesquels je crois, comme par exemple des théâtres, ou des musées, ou des boutiques ou bars indépendants.  Je crois fortement à cette responsabilité que j’ai en tant que futur designer.  C’est d’ailleurs pour le “pouvoir” de communication que représente le design que je me suis engagé dans cette voie.  J’y crois.  

art et technologie    savoir organiser avec créativité

Je définis l’Art comme étant la création, tout court.  Tout acte  créateur au quotidien est de l’art, c’est une question d’attitude de vie.  Pour moi, le design, c’est savoir organiser avec créativité.  Le designer est un humaniste.  Il doit comprendre l’homme, ses envies, ses désirs, afin de créer pour lui.  C’est là qu’il puisse son aspect de communication.  Un designer doit penser en fonction de l’homme.

Je crois que chacun à une place dans notre univers et que si nous avons un talent et une vision a apporter au monde, il ne faut pas la garder pour soi-même, mais la distribuer, la rendre réelle en la partageant à sa société.  Je pense que le design facilite la communication et permet ainsi d’éduquer la population sur certaines réalités….il suffit au designer d,utiliser ses connaissances pour le bien plutôt que pour le mal !  On the bright side of the FORCE.

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Hoho

J’ai fait plus de recherche sur Le Corbusier, et finalement je réalise qu’il est un vrai précurseur de l’usage du béton dans la construction d’immeubles et de paysages.  Cet humaniste voyait en l’architecture la possibilité de répondre au besoin de l’homme de se loger.   Il voulait communiquer aux autres par la géométrie des formes avec lesquelles l’on dirait qu’il s’amuse.  À y penser, je me suis rappelé qu’il a dessiné les plans de la ville de Chandighar en Inde, une ville que j’aurais voulu visiter, au Punjab….mais, j’ai vu pleins d’autres villes.  Je constate l’incroyable répertoire que représente maintenant l’Internet, une nouvelle architecture virtuelle.  

Bon il y a aussi que l’impression que me donne Le Corbusier est celle d’un créateur se sentant investi d’une mission, s’établissant des règles pour un travail bien fait.  Il prenait la peine de réfléchir les lieux en fonction de l’usage qui allait en être fait.

Bon voilà, deux vidéos avec des bons beats

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The week-end is over…

Cette fin de semaine, j’ai fait tant de rêves remplis d’intensité…que se passe-t-il ? des rêves tragiques, des rêves heureux, des rêves sucrés…au moins cela prouve que je suis en santé, quant à ma définition de santé….Disons que j’aimerais bien dans ma vie viser un équilibre intérieur…d’ailleurs ce mot a une grande signification pour moi.  Je le mets à toutes les sauces.  L’équilibre des aliments lorsque je cuisine, l’équilibre dans l’expression de mes émotions, le calme, etc.

J’ai repensé à ce mot équilibre alors que je lisais un texte dans le cadre de mon cours de Design history : theory and practice 

( pour ceux qui ne le savent pas, je suis dans le programme Design Arts, à l’Université Concordia.)

Author(s): Stanislaus von Moos and Margaret Sobiesky Source: Assemblage, No. 4 (Oct., 1987), pp. 24-37

Donc, dans ce texte que j’ai lu hier, l’auteur compare l’architecte Adolph Loos à Le Corbusier, deux architectes qui ont vécus dans les mêmes périodes et qui sont des précurseurs d’une pensée moderne du design, soit de l’épuration des objets.  Le mot équilibre m’est revenu, puisque face aux idées vulgarisées de ces deux auteurs, j’ai été confronté à moi-même définir ce que j’entendais par architecture et design.  Alors que là, sérieusement, ce Adolph Loos m’exaspère…Il semble borné et parfois inconcis.  En plus il essaye de séparer l’Art de l’Architecture, mais je rêve ou quoi. Cet uluberlu n’a rien compris…Oui l’architecture est un art,..Pour être architecte, il faut apprendre à observer, à écouter l’Autre ( le citoyen ).  Si comme il le dit lui-même qu’une maison doit être adapté à celui qui l’habite, et bien, il faut un esprit créatif pour cela.  Il faut savoir adapter les éléments de l’architecture à l”environnement où l’oeuvre va se retrouver..

Alors ma définition d’architecture comme je l’ai déjà dit, c’est l’équilibre entre les mathématiques et la créativité…même que je considère les mathématiques comme un art. Puisque pour arriver à une nouvelle formule, il faut user d’une pensée créatrice, sortir des sentiers battus.  Même chose pour l’architecture.  Le Corbusier et Loos étaient des innovateurs justement puisqu’ils essayaient de redéfinir l’architecture, qui est déjà une preuve d’un esprit artiste, celui de contester.

c’est de la pure création l’architecture, étant donné qu’il faut savoir composer comme on le fait en créant une sculpture.  J’aime mieux le point de vue de Le Corbusier qui justement trouve, au contraire que l’architecture est un art.   Le choix de ne pas mettre d’ornementation, c’est déjà en mettre.  Dans l’extrait vidéo suivant qui montre la Villa Savoye, oeuvre mythique du Corbusier, on voit clairement que même l’agencement de forme simple doit être réfléchi, et composé .  Je ne veux pas croire que l’architecture est simplement une science.  Il y a une grande par d’introspection et d’émotion dans le travail méthodique et méticuleux de l’architecte.  Dernièrement d’ailleurs, j’ai feuilleté chez Renaud-Bray, un immense livre qui se dit une rétrospective de l’oeuvre de Le Corbusier, dans lequel j’ai pu admirer de beaux dessins de ce grand maître, non sans une grande communication d’interprétation et d’émotion…

Je termine avec quelques croquis de Frank O’ Gehry, qui n’est pas tout à fait un architecte de la période de Le Corbusier et Loos, mais qui tente lui aussi d’insuffler le mot Modernité à l’Architecture en liaison avec l’apparition de nouvelles technologies de montage et de préfabrication.

 

Quelle fluidité du geste ! Avec une force incroyable, l’artiste sculpte l’émotion qu’il ressent à la création d’un monument..

Tout passe et doit commencer par le dessin.

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Quoi !

I saw the movie Slumdog Millionaire and I do not understand all the good critiques 

En fait, je suis estomaqué de voir que dans la publicité du film et dans les critiques on ne parle presque pas du roman qui a grandement inspiré l’histoire et de son auteur, Vikram Swarup.  Comment ne pas féliciter cet auteur….on n’arrête pas d’encenser le scénario du film qui est promu à des prix prestigieux, sans même faire mention au public du livre.  À part les images qui sont formidables ( bon directeur photo), le film est typiquement une oeuvre de la philosophie hollywoodienne, et je trouve que cela coupe avec la magie, la beauté et la profondeur des propos de l’Inde.  Je trouve le montage est raté puisqu’il rend , et pour ceux qui trouvent que le film montre de manière réaliste la “violence”, les “injustices”, la “corruption”, et bien, lisez le livre, vous avez rien vu.  À la limite je trouve le film assez cul-cul et mal expliqué… surtout la merdique histoire d’amour avec Latika…beurk et le mauvais acteur qui joue le personnage principal…sans personnalité, faux, qui ne semble pas avoir vécu les aventures de sa “”vie””

Pour avoir été en Inde 6 mois et avoir lu le livre, je trouve que le film montre bien la futilité et les stéréotypes de l’image que se fait l’Occident de l’Inde.  Premièrement l’histoire dans le livre est beaucoup plus poignante et son personnage beaucoup plus crédible. Bon c’est clair que lorsque l’on a lu un livre, le film nous déçoit puisqu’il confronte notre conception imaginative de l’histoire du livre.  Le livre est assez bon, mais surtout, j’aimais me sentir retransporté dans le marasme chaotique, le temps infini, les épices, les couleurs, les rickshaws de ce merveilleux pays…..and don’t forget the cows…Oh! and the wonderful food, and the mountains, and the smiles, and the chai and the charas, the drug of the gods.  Wow ! and the conversations with strangers, the wait in the train stations, sitting on the ground aside hundreds of indian travelers.  The crowded buses, the dangerous roads…the wonderful temples, the smelly and terribly poluted cities, the stinky “washrooms”, made of a hole in the ground, no paper towel rolls…..oh, let’s not talk about the flock of children who actually work for mafia lords, or the poor half-dead citizens who suffer diseases such as leprosy, polio,……and the cast system which is still so strong.  During my trip in the desert between India and Pakistan, I became friends with Indians my age who invited me to eat at their family house.  They were from a low cast of camel riders..My friends had no education and knew they we’re goin’ to become what their fathers were, camel riders…they had such generosity. Delah and Kishoor

L’inde a été un coup de coeur et restera planté là longtemps.  J’ai laissé une partie de mon âme dans ce pays tellement différent du nôtre…un pays où l’on apprend à rester calme…serein, et surtout patient.  Apprendre à parler à des inconnus, survivre à l’attention excessive que les Indiens portent aux blancs…ne pas se laisser choquer par les codes sociaux différents des nôtres. and especially realize how spoiled we are here.

L’inde m’a permis de me découvrir en découvrant l’Autre…Apprendre à être tolérant, apprendre à converser, apprendre à se débrouiller, apprendre à dire “NON…aaaaaaaah ! J’y retourne dans deux ans youpi 

Bon…je veux surtout abordé la propriété intelectuelle. Pourquoi n’entend-t-on pas parler du livre et de son auteur ? Puisque m^me si le scénario a été adouci dans le film, c’est tout de même, à la base, l’auteur du livre que l’on devrait félicité.  Un ancien diplomate indien qui écrit un livre mettant en perspective les différentes réalités de la plus grande démocratie du monde….dont la religion et a culture est vieille de plus de 2000 ans.  L’auteur parle aussi un peu de ce choc,…de l’Inde face à la modernité.  Il se moque bien de Bollywood, de ce monde illusoire, irréel, face aux bidonvilles, aux truands, aux stars, à la religion….

En bref, mon message c’est surtout : lisez le livre Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire, de Vikas Swarup.  Sinon, un très bon livre qui parle de l’Inde… L’Equilibre du Monde de Rohinton Mistry.  Ce livre-ci est incroyable…wow.

plus tard je posterai des photos de mon voyage, là je part pour le travail à la biblio, hasta la vista

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ha

These past days, I just had more thoughts about the affirmations of Adolph Loos on ornementation and how he sees it as a primitive act.  According to Mr. Loos, the dissapearance of ornementation goes with a proof of progress and civilization. 

I find he has a very elitist position.  I find pretentious to call upon something being civilised or not.  In this case 

In fact I asked myself : why has ornementation lost it’s prestige ?

Before, artists or designers worked directly on the objects or buildings they were creating.  It was a way of personalising the object to create ornementation around it….as to be decorative as an object in it’s whole.  Ornementation offers a chance to a artisan to give more of himself in the creative process.

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